Le salaire des patrons des 120 plus grosses entreprises cotées à Paris a enregistré en 2016 une hausse record de 20 % pour atteindre 3,5 millions d’euros en moyenne, selon Proxinvest. Pour les PDG du CAC40, il s’élève à 5 millions d’euros. Face à la polémique récurrente sur ce sujet, le pôle de recherche de l’Edhec Business School propose de «fixer un plancher plutôt qu’un plafond ». Ce nouveau mode de rémunération fait écho aux travaux récents en théorie des jeux et en économie expérimentale destinés à mesurer l’aversion à l’iniquité dans les comportements individuels. Sur cette base, il pourrait être opportun de prévoir non pas un plafond, mais un plancher de rémunération, relativement bas, par exemple 20 fois le plus bas salaire de l’entreprise, et ensuite de soumettre au vote des salariés de l’entreprise un projet de rémunération décidé par le conseil d’administration. En cas de vote défavorable, le PDG percevrait le plancher.
Le salaire des patrons des 120 plus grosses entreprises cotées à Paris a enregistré en 2016 une hausse record de 20 % pour atteindre 3,5 millions d’euros en moyenne, selon Proxinvest. Pour les PDG du CAC40, il s’élève à 5 millions d’euros. Face à la polémique récurrente sur ce sujet, le pôle de recherche de l’Edhec Business School propose de «fixer un plancher plutôt qu’un plafond ». Ce nouveau mode de rémunération fait écho aux travaux récents en théorie des jeux et en économie expérimentale destinés à mesurer l’aversion à l’iniquité dans les comportements individuels. Sur cette base, il pourrait être opportun de prévoir non pas un plafond, mais un plancher de rémunération, relativement bas, par exemple 20 fois le plus bas salaire de l’entreprise, et ensuite de soumettre au vote des salariés de l’entreprise un projet de rémunération décidé par le conseil d’administration. En cas de vote défavorable, le PDG percevrait le plancher.
Type: | Press article |
---|---|
Date: | le 09/01/2017 |
Source : | La Lettre de l'Expansion |