Double diplôme EDHEC/Sciences Po Lille : l’opportunité de se démarquer
Maxime Zhu est étudiant en double diplôme avec Sciences Po Lille. Passionné par le secteur des transports, il vise un poste dans des cabinets de conseil spécialisés.
Quel est votre parcours avant l'EDHEC ? Pourquoi avoir choisi l’EDHEC ?
J’ai fait une prépa ECS au Lycée Janson de Sailly, nous sommes d’ailleurs nombreux à avoir intégré l’EDHEC. J’ai choisi l’EDHEC pour son niveau académique, sa proximité de Paris, son campus et sa vie associative. Les oraux ont aussi joué, croiser des carrés et pouvoir discuter avec les admisseurs m’avaient conforté dans mes choix.
Vous avez choisi le double diplôme avec Sciences Po. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de votre choix ?
Je voulais me démarquer en saisissant l’opportunité d’un double diplôme. Dans la continuité de ma prépa, j’avais choisi de suivre une licence de géographie en distanciel avec l‘Université de Toulouse pendant mon année de Pré-Master. Une vraie stimulation intellectuelle ! Ce double diplôme me permet de mettre un pied dans le public, pour monter en compétences plus vite encore.
En Pré-Master, j’ai choisi les électifs « Sciences politiques et entreprises » et le fameux « Management des risques criminels » pour continuer de parfaire ma culture personnelle et me préparer au double diplôme.
En avril de l’année de Pré-Master, j’ai postulé au double diplôme. Dans la lettre de motivation, j’ai insisté sur mes aspirations, mes appétences et ma certitude de poursuivre le cursus jusqu’au bout. Une première sélection a été faite. J’ai ensuite passé un entretien pendant l’été. Nous n’étions déjà plus qu’une vingtaine pour 12 places côté EDHEC.
Comment s'organise le cursus ?
Le M1 se fait à l’EDHEC, les étudiants du double diplôme commencent à se spécialiser avec des matières comme Droit public, ou Évaluation des politiques publiques.
Après l’année de Master 1, nous avons six mois de césure – de mai à décembre. Je ferai mon stage chez EY en Conseil financier pour le gouvernement et les services publics.
En Master 2, mes cours seront exclusivement à Sciences Po avec quelques matières assurées par des professeurs de l’EDHEC. L’année de Master 2 se termine par un stage de fin d’études. Je serai diplômé en 2025, soit en même temps que la promotion avec laquelle j’avais intégré l’EDHEC.
En quoi l'EDHEC et Sciences Po sont-ils complémentaires ? Quelle est selon vous la valeur ajoutée de ce double diplôme ?
Ce double diplôme nous permet de travailler autant dans le secteur public que le privé. Il y a une vraie synergie entre les deux cursus : l’un nous apporte de la technicité (finances publiques, politique…) et l’autre des capacités managériales (soft skills, gestion de projet, dimension organisationnelle…) sans minimiser les hard skills que l’EDHEC nous apporte. Par ailleurs, de nombreux cours se font à 24 ce qui facilite les échanges avec les professeurs. Ce cursus profite d’une attention particulière pour assurer la cohésion entre les étudiants des deux écoles.
Le cursus laisse-t-il de la place à la vie associative ?
Oui et j’en suis fier ! Je suis en charge de la communication digitale du Chti depuis le Pré-Master. Cela inclut les réseaux sociaux, la stratégie de campagne digitale avec 70 000 abonnés en cumulé, mais aussi plus de 25 tests et 4 heures de démarchage hebdomadaires : c’était une charge de travail conséquente.
L’un n’empêche donc absolument pas l’autre.
Quelles sont vos aspirations professionnelles ?
Je souhaite travailler dans le conseil dans le domaine des transports aériens. Un domaine qui me passionne. Cette double compétence est une voie royale pour intégrer les cabinets de conseil, car le cursus permet d’avoir une bonne compréhension de l’organisation des entreprises ainsi que la technicité nécessaire pour comprendre les enjeux du secteur public.
Trois mots qui résument votre expérience ?
Opportunités. Lorsqu’on intègre l’EDHEC, le terrain est libre pour faire ce que l’on veut, que ce soit un projet d’entreprise, un échange académique, un engagement associatif. L’EDHEC favorise l’équilibre entre la vie académique et le reste, tout en permettant de vivre une expérience inoubliable. Les opportunités sont aussi professionnelles, grâce au Career Centre par lequel j’ai trouvé mon stage de Pré-Master ou le poste d’étudiant ambassadeur pour EY.
Rencontres. Que ce soit dans notre association, promotion ou précisément en dehors. Nous sommes tous à l’EDHEC, nous sommes aussi Sciencepistes, des Centraliens… nos profils, forces et personnalités sont si différents. Nous apprenons énormément les uns des autres, et créons des relations qui dépasseront largement la durée de nos études.
Associations. Nos associations touchent souvent un très large public. La distribution du Chti par exemple est le 2e événement de la Métropole lilloise. 300 000 visiteurs en moyenne participent à notre week-end de distribution. La Course Croisière EDHEC, les OJO ou le Raid contribuent au rayonnement de notre école, le Père Noël est-il un rocker ? est également un spectacle solidaire et grand public… Nous avons le pouvoir et les capacités de monter de si beaux projets, apporter notre pierre à des projets culturels, humanitaires, sociaux, historiques…
Le slogan de l’EDHEC est Make an impact. Comment vous l’appropriez-vous ?
À mon sens, le slogan incarne la nécessité de l’action, de réalisation de notre capacité à ajouter une valeur ajoutée au monde. J’y ajouterai également le fait d’avoir confiance en soi, viser haut et, ne pas avoir peur d’explorer.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui veulent intégrer le double diplôme ?
Mettez toutes les chances de votre côté en choisissant les bons électifs pour vous conforter dans votre choix. Sachez évaluer ce que ce double cursus représente pour vous et votre valeur ajoutée. Réfléchissez à votre avenir. Soignez votre lettre de motivation. La sélection est rude, mais si vous êtes fait pour ce double diplôme, vous le décrocherez.
Un conseil aux préparationnaires pour les oraux ?
S’accrocher. C’est la dernière ligne droite ! Le monde incroyable des écoles de commerce est tout proche. Ensuite, décider avec son cœur. Faites-vous confiance. Vous vous retrouverez toujours dans une école où vous vous sentirez bien.