Le PGE de l‘EDHEC, un choix de spécialisation ouvert
Till Gourvil a intégré le LL.M. in Tax & Law Management de l’EDHEC Law Augmented Institute pour sa dernière année du programme Grande École. Il nous parle de son année d’immersion professionnelle, de la Course Croisière, de son Master 2 et de ses aspirations professionnelles.
Till Gourvil a intégré le LL.M. in Tax & Law Management de l’EDHEC Law Augmented Institute pour sa dernière année du programme Grande École. Il nous parle de son année d’immersion professionnelle, de la Course Croisière, de son Master 2 et de ses aspirations professionnelles.
Quel parcours avez-vous suivi avant d’intégrer le LL.M. in Tax & Law Management en Master 2 du programme Grande École ?
J’ai suivi une classe préparatoire littéraire (B/L), avant d’intégrer une licence de mathématiques appliquées. Cette formation m’a poussé à m’intéresser à la recherche économique. D’abord intéressé par la finance, et le paradoxe de l’efficience des marchés, j’ai choisi d’intégrer l’EDHEC pour répondre à mes questions auprès de pionniers de la recherche. Après ces trois ans à l’EDHEC, et bien que j’aie abandonné mes ambitions de recherche pour un autre parcours professionnel, j’ai pu répondre en partie à ces questions.
Pourquoi ce choix de Master 2 ?
Lors de mon parcours en économie, une autre question qui m’a captivée a été celle de l’efficacité de l’impôt. Or, l’effet de la mondialisation sur la concurrence fiscale était un des sujets principaux du cours de fiscalité de l’EDHEC. Pour cette raison, j’ai voulu orienter ma spécialisation vers la fiscalité. Plus généralement, j’ai toujours été intéressé par l'impact du droit sur la stratégie des entreprises, et sur l’économie en général, et je me suis toujours trouvé des lacunes dans ce domaine, que je voulais combler en me spécialisant dans le droit.
Vous venez de terminer votre année d’immersion professionnelle. Où avez-vous effectué vos stages ? Quelles étaient vos missions ?
En première partie de césure, j’ai intégré un multi-family office parisien, Intuitae en tant qu’analyste investissements. Mon rôle a été d’une part d’assister les conseillers en préparant des analyses de produit d’investissement dans divers secteurs (infrastructure, ESG, mobilité électrique, cybersécurité, etc.), et d’autre part, d’améliorer les process internes en mettant en place des outils d’analyse automatisés, notamment sur les investissements en Private Equity. Lors de ma seconde partie de césure, j’ai accompagné Maxime Legardez, un entrepreneur EDHEC, dans la création de sa nouvelle entreprise, Maki People. J’ai été principalement chargé de créer, avec l’aide de plus de 200 experts dans de nombreux domaines, une immense bibliothèque de tests de compétences en moins de trois mois. Mais travailler en étroite collaboration avec trois entrepreneurs m’a surtout permis de comprendre les mécanismes essentiels pour mener à bien un projet impactant, du management opérationnel à la création d’un produit ergonomique, en passant par la stratégie de croissance.
De quelle association étiez-vous membre ? Pourquoi celle-ci ?
J’ai été pendant deux ans Secrétaire Général de la Course Croisière EDHEC. À l’origine, j’ai choisi cette association pour la taille et l’impact de son projet, et pour l’investissement qu’il demandait. J’y ai effectivement acquis la plupart des compétences qui m’ont permises d’être efficace en entreprise : adaptabilité, rigueur, organisation. Mais avec du recul, cette association m’a surtout offert les souvenirs les plus marquants de mes années d’étudiant. La CCE n’a donc pas été seulement une expérience professionnalisante, mais surtout, une vague d’émotions qui a bouleversé ma conception des relations humaines.
Quelles sont vos aspirations professionnelles ? Avez-vous une spécialité en tête ?
J’aimerais intégrer après mes études le monde de la culture. En particulier, mon rêve serait d’intégrer un label de musique. Ce serait le meilleur moyen pour moi de conjuguer mon attrait pour la stratégie d’entreprise et ma passion pour la musique.