Parcours Dirigeants & Entrepreneurs – Marie Vanoye (alumna 2024), Directrice de la Communication Externe du Groupe Auchan
« Ce programme diplômant m’a donné la légitimité pour franchir un cap. Il a été l’accélérateur de mon évolution. »
Marie Vanoye a choisi, conjointement avec le Comité de Direction d’Auchan, le Parcours Dirigeants & Entrepreneurs pour accompagner son évolution. Habitant les Hauts-de-France, elle s’est naturellement tournée vers l’EDHEC. Elle revient sur ce programme exigeant et profondément transformateur, où le collectif et l’entraide occupent une place centrale.
Un parcours qui lui a permis de renforcer sa légitimité et d’accélérer son évolution vers son poste actuel de Directrice de la communication externe du Groupe Auchan.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de reprendre vos études à ce stade de votre carrière ?
J’ai eu la chance que mon comité de direction me propose de suivre une formation et me donne carte blanche pour monter un projet. Très vite, j’ai compris que je n’avais pas besoin de me former davantage à mon métier, la communication, que je pratique depuis plus de 15 ans, mais que j’avais besoin d’ouvrir mes horizons, et d’asseoir ma posture.
Et puis, il y avait une autre dimension : celle de la légitimité. J’ai toujours évolué en interne, en changeant de poste et d’entreprise, sans jamais passer par une grande école. On me proposait une évolution, et pour franchir ce cap, il me fallait selon moi renforcer mon leadership et obtenir un diplôme d’une “grande école” pour rassurer le CODIR. C’est ce qui m’a poussée à me lancer.
Pourquoi avoir choisi l’EDHEC ?
Étant du Nord, l’EDHEC s’est imposée assez naturellement. Finalement, le programme se déroule à Paris et c’était encore mieux pour moi ! Ce qui m’a surtout marquée, c’est le collectif : dans la promo, dans l’école, mais aussi lors des Open Minds avec les témoignages de dirigeants. On sent une vraie envie de partager et de transmettre, c’est une force incroyable.
Quels moments vous ont le plus marquée pendant la formation ?
Dès la première semaine, j’ai été frappée par la richesse du collectif. On venait tous d’univers très différents : industrie, finance, armée, commerce… et pourtant, ça a marché. On s’est soutenus, on s’est challengés, on a traversé ensemble des moments professionnels et personnels pas toujours simples. Cette solidarité a été un vrai moteur, et elle continue encore aujourd’hui !
Je retiens aussi le coaching individuel, le séminaire dans l’armée de l’air qui m’a beaucoup appris en matière de leadership, et deux modules qui ont été des coups de cœur : celui sur l’intelligence artificielle et celui sur la négociation/achat/vente, que j’applique encore au quotidien.
Et dans votre entreprise, cette démarche a-t-elle été reconnue ?
Oui, complètement. Au milieu du parcours, on m’a proposé de prendre la direction de la communication du groupe. Je suis persuadée que la formation a accéléré les choses.
En termes de posture, qu’est-ce que ça a changé pour vous ?
Le Parcours Dirigeants, c’est avant tout une aventure personnelle. On fait un break, on redevient étudiant adulte, avec tout ce que cela apporte de joie et de recul. Pour ma part, j’avais parfois du mal à oser, à me sentir légitime. Le programme m’a permis de dépasser ce syndrome de l’imposteur, de m’affirmer et de prendre ma place dès le départ.
Quand on change de posture et qu’on se dit : j’ai la reconnaissance de mon comité de direction, j’ai un diplôme, j’ai les compétences parce que j’exerce ce métier depuis longtemps, tout va plus vite. On se sent crédible d’emblée. Le coaching individuel a aussi beaucoup compté : chacun choisit une problématique à travailler, et cela aide vraiment à grandir. Pour moi, cette formation a été passionnante, transformante, et c’est avant tout pour cela que je l’ai faite : pour moi.
Concrètement, combien de temps de travail faut-il prévoir en dehors des cours ?
Je pense qu’il faut compter environ une journée de travail personnel par regroupement de cours, donc deux jours par mois. Mais surtout, il y a beaucoup de travail de groupe, et c’est ce qui rend l’expérience passionnante. On se retrouvait souvent dès le lundi matin pour travailler ensemble. Ce n’est pas chacun pour soi, il y a un vrai esprit d’entraide.
Quel conseil donneriez-vous à ceux qui hésitent encore ?
Il faut se lancer, mais à condition d’être prêt à vivre l’expérience à fond. Ça veut dire être aligné avec sa famille et son entreprise, parce qu’on ne peut pas le faire “à moitié”. C’est une parenthèse exigeante, mais incroyablement riche. Et surtout : ne vous laissez pas décourager par le temps que ça demande. Avec de l’organisation et du soutien, c’est faisable, et ça vaut vraiment le coup !
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