Témoignage
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Parcours Dirigeants & Entrepreneurs : rencontre avec Matthieu Calès, deux ans après.

De la métamorphose personnelle au développement spectaculaire de CAP INGELEC. 

Temps de lecture :
24 Nov 2025
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Mathieu Cales, parcours dirigeants et entrepreneurs, edhec

À la tête de CAP INGELEC, entreprise spécialisée dans la conception et la réalisation d’ouvrages industriels complexes en France et en Europe du Sud, Matthieu Calès incarne le dirigeant d’une ETI en pleine accélération. Ingénieur de formation, il a choisi en 2023 de reprendre ses études avec le Parcours Dirigeants & Entrepreneurs de l’EDHEC pour l’accompagner dans sa prise de poste de PDG.  

À l’issue du parcours il avait dit : « Sans aucun doute la plus grande métamorphose de ma carrière ». S’en est suivi une phase de transformation majeure pour  son entreprise. En deux ans, CAP INGELEC est passée de 200 à près de 700 millions d’euros de chiffre d’affaires et compte aujourd’hui près de 800 collaborateurs. Rencontre avec un dirigeant qui a pris le temps de se former pour mieux piloter la croissance de son groupe. 

 

Qu’est-ce qui vous a poussé à reprendre vos études alors que vous étiez déjà dirigeant ? 

Cela faisait plus de dix ans que j’étais dans l’entreprise et j’allais prendre la présidence, en plus de la direction générale. Je sentais que je devais me préparer à diriger seul et qu’il me manquait certaines clés de gestion et de pilotage, étant ingénieur de formation. J’avais besoin d’outils pour gérer la croissance et accompagner la transformation de CAP INGELEC. L’EDHEC m’a séduit parce que le programme était compatible avec mes responsabilités et que le rythme restait accessible. Finalement, cela m’a même appris à mieux déléguer et à travailler avec mon équipe de direction ! 

 

Pourquoi avoir choisi le Parcours Dirigeants & Entrepreneurs de l’EDHEC ? 

La réputation de l’EDHEC, évidemment, a pesé dans la balance. Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est l’ambiance. J’ai trouvé une école avec une atmosphère presque familiale, où les gens se serrent les coudes, où on sent une vraie chaleur humaine. L’esprit de promo est incroyable, on apprend autant des cours que des échanges avec les autres. C’est ce mélange entre excellence académique et convivialité qui m’a convaincu. 


Et puis, il y a aussi un effet de transmission : j’ai moi-même été coopté par quelqu’un qui avait suivi le programme avant moi, et qui m’en avait parlé avec enthousiasme. On sent que ceux qui l’ont vécu ont envie de le partager autour d’eux. C’est d’ailleurs quelqu’un avec qui je travaille encore aujourd’hui, et c’est précieux. Ce bouche-à-oreille dit beaucoup sur la valeur du programme. 

Mathieu Cales Cap Ingelec remise de diplome

Quels ont été les moments marquants de votre parcours ? 

J’ai adoré le cas finance, très concret et appliqué à la vie d’entreprise. Le tout premier module, où l’on devait lancer une mini-entreprise en une semaine, m’a aussi marqué. Et puis il y a eu des expériences immersives fortes, comme la simulation dans un bunker de l’armée de l’air, qui vous met sous tension comme si vous étiez en situation réelle de crise. C’est une expérience vraiment intense !

Le voyage d’étude à Stockholm a aussi été un moment décisif : sortir de son quotidien, se retrouver à égalité avec d’autres dirigeants venus d’horizons très différents, cela ouvre l’esprit. Et puis pendant la formation, j’ai fait la connaissance de Bertrand, un camarade de promo. Ensemble nous avons cofondé une école de formation, dont il a pris la direction, qui se développe bien. Cette rencontre c’est grâce à l’EDHEC. 

simulation dans un bunker de l’armée de l’air

Quels changements concrets avez-vous apportés à votre façon de manager après la formation ?

Ça m’a permis de théoriser ce que je faisais parfois de manière intuitive. Avant d’intégrer le parcours, j’avais déjà travaillé sur moi avec un coach, donc j’avais commencé à mieux me connaître. Mais là, j’ai vraiment appris à comprendre les autres, à accepter que chacun ne réagisse pas de la même façon que moi, et que c’est normal. Concrètement, j’ai compris que certaines personnes avaient besoin de plus de temps pour intégrer une décision, alors que d’autres ont besoin de vitesse et de réactivité. Moi, j’ai tendance à aller droit au but, très vite, et je pensais que c’était évident pour tout le monde. La formation m’a aidé à prendre conscience de ça, à m’adapter, à donner du temps quand c’est nécessaire, ou au contraire à accélérer quand il faut.

Ce que j’ai beaucoup aimé aussi, c’est l’aspect pratique : on travaille en petits groupes, qui changent en permanence, avec des profils très différents. Ça oblige à écouter, à collaborer, à confronter ses idées. Ces expériences collectives m’ont donné des clés que j’utilise aujourd’hui au quotidien.

 

Concrètement, combien de temps faut-il consacrer au travail personnel en parallèle de la formation ?

Ça dépend vraiment des périodes et de la disponibilité de chacun. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a beaucoup d’entraide, donc on ne se sent jamais seul et il n’y a aucun jugement si on a un peu moins de temps sur un module. Au début, c’est assez léger : il faut surtout être présent aux cours, écouter, participer. Puis ça s’intensifie avec des cas comme la transformation, la finance ou encore la mission de conseil en fin d’année. Mais rien de dramatique : oui, il faut travailler, mais on arrive à s’organiser et à s’appuyer sur le collectif.  

Participant du programme Parcours Dirigeant chez EDHEC Business School Matthieu Calès

Quels conseils donneriez-vous à celles et ceux qui hésitent encore à se lancer dans le Parcours Dirigeants & Entrepreneurs?

Il faut être clair : c’est un vrai investissement. Il y a des cours, du travail personnel, des moments où il faudra dégager du temps. Mais si vous avez envie de vous plonger à 100 % dans l’expérience, ça vaut vraiment le coup. Un an, ça passe extrêmement vite. Alors autant se donner les moyens de le faire pleinement. Ça suppose aussi d’en parler avec son équipe, d’expliquer qu’on sera peut-être un peu moins disponible à certains moments, et de trouver un équilibre avec sa famille. Mais c’est gérable, et le collectif joue beaucoup : on n’est jamais seul.

Ce qui serait dommage, ce serait de suivre ce parcours uniquement parce que votre patron vous a demandé de "cocher la case formation". Là, vous passeriez à côté de l’essentiel. Si on s’engage vraiment, on en retire une richesse incroyable, bien au-delà de ce qu’on imaginait au départ !

 

Comment a évolué CAP INGELEC depuis la fin de votre formation ?

En 2022, nous réalisions un peu moins de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires. Aujourd’hui, nous frôlons les 700 millions et l’entreprise rassemble près de 800 collaborateurs, avec plus de 200 recrutements chaque année. Mais au-delà de cette croissance impressionnante, c’est surtout l’organisation qui s’est profondément transformée. La structure a évolué en profondeur, et certaines méthodes vues à l’EDHEC continuent de m’accompagner : elles m’aident à m’appuyer davantage sur des relais internes pour piloter et structurer cette transformation. 

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