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Programme Grande École de l’EDHEC : des projets et des moments de vie qui font grandir

Hippolyte Imbault a pris la présidence du Chti en 4e année du Programme Grande École. Un accomplissement qu’il nous partage ainsi que les grandes étapes de son parcours. Hippolyte partira ensuite à Lisbonne pour prendre des missions de Sales Development Representative.

Temps de lecture :
22 Mar 2023

 

Quel concours avez-vous passé pour intégrer l’EDHEC ? Pourquoi l’EDHEC ? 

J’ai passé le concours BCE après une prépa’ ECS au Lycée Kleber de Strasbourg. Je visais l’EDHEC dès la classe prépa’. Mon oncle, ma tante et mon grand-père, qui font tous de la voile, m’avaient parlé de la Course Croisière EDHEC. En effet, mon oncle et ma tante y ont participé en tant qu’étudiant. Pendant mes études, je m’étais renseigné sur les associations de l’école. Pendant les oraux, tout a pris son sens. L’esprit entrepreneurial de l’EDHEC, fondé par des chefs d’entreprise en 1906, le Start-up challenge… ont fait écho à mon projet. Au lycée, j’avais fondé une entreprise de fabrication de skateboard, puis avec un copain de prépa, nous livrions des lunch-box pendant notre pause déjeuner… J’ai été séduit par la structure du programme, le suivi de l’étudiant, l’exigence académique, la vie associative, les infrastructures… Tout cela fait une énorme différence.  

         

En Pré-Master, vous avez intégré le Chti. Comment vos missions ont-elles évolué jusqu’à votre présidence ?

J’étais membre du Pôle Création de Chtite Canaille, le guide des familles du Nord. Ce guide est un peu la start-up du Chti. Nous nous sommes lancés dans la production de vidéos, avons créé un poste de communicant…   En 2e année, j’ai pris la direction de Chtite Canaille ce qui me permet de comprendre les enjeux de chaque pôle et de chaque poste. Comprendre ce que les gens vivent est essentiel pour être légitime. J’avais envie de devenir président de l’association en 4e année depuis mon intégration au Chti. Avant de briguer la présidence, j’ai beaucoup échangé avec les générations précédentes. L’association m’a fait grandir.       

 

guide Chti

 

Le Chti n’est pas qu’un guide. C’est aussi… ?

Aujourd’hui, il y a le Chti, le guide généraliste, qui regroupe de bonnes adresses, notre best of de l’année et Chtite Canaille pour les familles. C’est aussi un site Internet entièrement refondu en 2021, une forte présence sur les réseaux sociaux : Instagram, LinkedIn, Facebook et même TikTok. Nous avons également co-construit et lancé une application Kyzpay, qui, à très court terme, remplacera la carte Chti en format papier. L’appli’ permet de voir tous nos bons plans et aussi, la possibilité de régler chez les commerçants. Elle permet aussi d’accéder à la billetterie de nos événements.

 

Comment a-t-il évolué en 50 ans ?

Les gens n‘ont plus besoin d’un guide, il faut leur donner envie. Nous l’avons donc fait évoluer pour en faire un objet de collection, l’avons rendu plus créatif. Nous voulons donner envie de le feuilleter. Nous soignons la qualité des rédactionnels. 

Notre plus-value réside dans notre capacité de différentiation. Nous avons une bonne connaissance de Lille, de ses établissements et de ses restos.   

Pendant le Covid, nous avons lancé une cagnotte pour venir en aide aux établissements. Le Chti n’est pas grand-chose sans eux !

     

Quels types de stages avez-vous effectué en année d’immersion professionnelle ? Comment ces stages ont-ils impacté vos aspirations professionnelles ? Quel secteur visez-vous ?

J’ai passé mes premiers six mois de stage chez Andrew Staffing, un chasseur de têtes, à Lisbonne. J‘ai trouvé l’annonce sur le Job teaser de l’EDHEC. Trois heures après ma candidature en ligne, je passais l’entretien. Il s’agissait d’une nouvelle antenne. Nous étions quatre. J’avais des missions de business developer. J’ai eu la chance d’avoir des managers qui m‘ont fait confiance et m’ont permis de développer et de mettre en place des outils d’agrégation et d’analyse des données et des performances. Je suis même allé former les équipes de Barcelone. Je me suis vraiment épanoui chez Andrew Staffing. Mon 2e stage s’est déroulé chez BETC en tant que chef de publicité. J’ai appris comment des publicités sont créées sur différents supports, géré un projet, une équipe… Tout fait l’objet d’un process. Les deux postes étaient liés au commerce et toujours en lien avec les clients.

Ces deux stages m’ont permis de comprendre que je m’épanouirai mieux dans une petite structure.                       

 

Après votre année de césure, vous avez opté pour le MSc in Entrepreneurship & Innovation. Pourquoi ce choix ? Que diriez-vous du programme si vous deviez le pitcher ?

C’est une caisse à outils, mais ce n’est pas le Start-up Challenge où on accompagne votre projet. Les cours ont vocation à vous apprendre quelles erreurs ne pas commettre, comment mettre en place les différentes stratégies marketing, digitales, financière… Ces éléments m’ont aussi été utiles en tant que président du Chti car nous sommes comme des chefs d’entreprise.

L’entrepreneuriat était une de mes raisons d’intégrer l’EDHEC, choisir ce MSc était une évidence.        

 

Si vous deviez résumer votre expérience du Programme Grande École en 3 mots, quels seraient-ils ?   

S’élever, non au-dessus des autres, mais s’élever soi-même, se comprendre et comprendre les autres, se confronter à d’autres générations.

Faire. Nous avons des cours théoriques mais aussi, de nombreux travaux de groupe dès le 1er jour ! Il y a bien sûr toutes les actions avec les associations.

Partager. Nous partageons beaucoup de moments de vie, de projets, de réussites et d’échecs… En ayant la chance d’être président en 4e année, je partage également avec les nouvelles générations.      

En 3 faits marquants ?

Le hakhathon de la rentrée. Notre équipe avait choisi le thème : comment booster les dons chez les jeunes ? Nous avions 28 h pour trouver une solution. Nous avons créé une application. Nous avons emporté le prix du Growth hacking et le prix dans notre catégorie. J’avais pitché notre projet en chaussettes, j’étais blond décoloré !

Le 16 mars 2020. Nous sommes la génération qui a vécu le plus dur de la pandémie. Le Covid a changé nos relations à l’autre, a changé le tissu associatif et aussi, l’académique. Je me souviens qu’on venait d’envoyer le guide à l’impression. Tout le monde détachait les affiches de leurs événements. Ces événements qui font la fierté de l’école.                   

26 juin 2022. Mon élection à la présidence du Chti. Je me suis mis dans les pas du président qui m’avait inspiré en première année. C’est une chance de pouvoir vivre la vie associative jusqu’au bout. Nos projets ont une ampleur dingue ! Dans les années 80, on parlait d’entreprises étudiantes, je trouve que cela colle bien à ce que nous faisons.         

 

Le slogan de l’école est « make an impact », quel adjectif ajouteriez-vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Positive. Que peut-on faire de positif pour donner du sens à nos actions, changer les choses pour la planète.    

 

Vous vous apprêtez à prendre un poste à Lisbonne. Que pouvez-vous nous en dire ? 

Je vais rejoindre le bureau portugais d’Agicap, éditeur d’un logiciel de gestion de trésorerie. Je serai Sales Development Representative.   

 

Quels conseils donneriez-vous aux préparationnaires qui s’apprêtent à passer les oraux ? 

Ne doutez pas de vous et de votre travail. C’est le moment d’y aller. Ne vous dites pas que vous n‘êtes pas à la hauteur. Les jurys ne sont pas là pour vous casser.    

 Hippolyte Imbault - pré-master EDHEC