Programme Grande École : déterminée à avoir un impact positive sur l’Afrique

De quelle classe préparatoire êtes-vous issue ? Qu’est-ce qui vous anime ?  

La politique et l'économie m'ont toujours intéressée. Très jeune, j'ai pris conscience des sujets qui touchaient mon pays d’origine, le Tchad et je rêvais d'un monde meilleur. 8 ans après ma naissance au Tchad, ma famille et moi nous sommes installés en France, où j'ai poursuivi ma scolarité. J'ai intégré les cordées de la réussite. Grâce à ce programme, j'ai découvert Sciences Po et à vrai dire, c'est en échouant au concours d’entrée que je me suis tournée vers la classe prépa ECE du lycée Clemenceau à Reims ce qui m’a réussie !

Pourquoi l’EDHEC ? Quelles ambitions nourrissez-vous ?

J'étais dans une prépa’ où seul 1% de la promo finissait dans une école du top 5. L'EDHEC a alors été un véritable challenge pour moi. Je savais que pour atteindre mes objectifs de carrière, il fallait faire partie des meilleurs et donc bénéficier du meilleur enseignement possible.

L'EDHEC est très réputée pour son Master en finance et a une vie étudiante très développée, c'est pour cela qu'elle a tout de suite été l'école que je voulais absolument intégrer et j'ai tout fait pour y être. Une fois diplômée de l'EDHEC, j'ai pour ambition de travailler dans le secteur financier d'une organisation internationale qui agit en Afrique, tel que l'IFC (World bank group). 

Quel impact aspirez-vous à avoir sur le Tchad ?

Le Tchad est un pays très riche, mon but est qu'il puisse pleinement exploiter ses ressources pour se développer. En tant que tchadienne, mon devoir est d'aider mon pays à atteindre cet objectif. 

Si je venais à intégrer une des filiales de la Banque Mondiale ou une autre organisation internationale d'aide au développement, je pourrais œuvrer pour permettre au Tchad de voir prospérer son économie et de sortir une grande partie de sa population de la pauvreté.

Vous venez de terminer votre année de Master 1. Quels sont les temps forts qui ont marqué vos deux premières années sur le plan académique ?

Si je devais retenir trois temps forts, je parlerais tout d'abord de ma rentrée en Prè-Master et surtout de l'accompagnement dont la cohorte a bénéficié pour avoir une intégration rapide grâce au BDE. Autre point qui a été un tournant dans ma vie : mon intégration à l'association EDHEC for African Business. Et enfin, la soirée EDHEC Giving qui restera à jamais gravée dans ma mémoire de par son intensité et le soutien dont j'ai pu bénéficier après. 

Vous avez intégré EDHEC for African Business. Pouvez-vous présenter ses missions ? Votre rôle ?

L'EDHEC for African Business a pour ambition d'être un puit de lumière pour la culture et le business africain. Je l'ai intégrée, car cela correspondait à ma volonté de contribuer au rayonnement de l'Afrique et je n'ai pas du tout été déçue.

En tant que responsable du pôle Business, j'ai eu à manager une équipe de sept personnes pour l'organisation de plusieurs événements éducatifs ou professionnels. De par l'organisation de conférences, nous avons donné la parole aux femmes influentes et engagées pour le continent. Nous avons également mis en place un African Career Day pour permettre aux Edhecs de découvrir les activités des entreprises africaines ou implantées en Afrique…

Où s’est déroulé votre stage de Pré-Master ?

Souhaitant découvrir davantage le secteur financier au Tchad, j'ai réalisé mon stage de Prè-Master à Deloitte à N'Djamena, en audit financier. 

Vous allez débuter votre année d’immersion professionnelle. Où se dérouleront vos stages ? De quel accompagnement carrière avez-vous bénéficié ces deux dernières années ?

Je débute mon premier stage de césure à Africa Global Logistics à Paris en contrôle de gestion. C'est grâce aux offres mises en ligne par le Career Centre que j'ai pu saisir cette opportunité. De plus, j'ai pu bénéficier d'un véritable accompagnement avec un coaching et des ressources de la part du Career Centre pour réussir au mieux mes entretiens. 

Vous avez obtenu une bourse EDHEC for All. Qu’est-ce que cela représente pour vous ? 

La bourse EDHEC for All est un pas majeur vers l'égalité des chances, c'est pour moi une main tendu qui me permet d'oser rêver grand et qui me fait me sentir accompagnée. 

Vous êtes ambassadrice de l’Unicef depuis 2018. Qu’est-ce que cela implique ?  

La cause des enfants me touche personnellement. À l’école primaire au Tchad, j'ai eu l'occasion de voir intervenir Unicef plusieurs fois, dans le cadre de campagnes de vaccination ou de prévention. Je sais que leurs actions sont concrètes, c'est pour cela que j'ai décidé de m'engager en tant que jeune ambassadrice UNICEF France. 

En France également, il y a des enfants qui vivent des situations difficiles alors ça me tenait à cœur de les aider. Dans ce programme, nos missions consistent essentiellement à lever des fonds, en re-vendant des beignets récupérés à la cantine par exemple. Puis, l'UNICEF utilise cet argent pour offrir un avenir meilleur à ces enfants. 

Avez-vous des conseils pour les étudiants qui vont passer les oraux ?

Ayez confiance en vous et soyez vous-même ! C'est votre authenticité qui saura vous démarquer. 

Trois mots pour résumer vos deux premières années à l‘EDHEC ?

Rencontre, solidarité et engagement. 

Rencontre, car on y fait des rencontres extraordinaires tant dans le cadre professionnel que personnel. 

Solidarité, car la communauté EDHEC est très solidaire, cela se perçoit notamment à travers la vie associative, l'aide dans la carrière professionnelle et aussi, dans la contribution des Alumni à la fondation EDHEC. 

Engagement, car c'est une école engagée dans de nombreuses causes comme la diversité ou le changement climatique. Et c'est également une école qui nous pousse à nous engager, que ce soit dans la vie associative ou personnelle.