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William Baÿt-Darcourt a intégré le Programme Grande École de l’EDHEC en 2019. Étudiant en Master 2, William nous raconte son parcours.

Temps de lecture :
22 fév 2023
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Quel concours avez-vous passé pour intégrer l’EDHEC ? Pourquoi l’EDHEC ? 

J’ai passé le concours Pré-Master après ma prépa’ MP. L’EDHEC est la seule école que j’ai tentée, la meilleure école de commerce parmi celles qui prennent des étudiants issus de classes préparatoires scientifiques. Pourquoi l’EDHEC et pas une autre ? Son tissu associatif incroyable.  

 

En Pré-Master, vous avez intégré le BDE. Comment vos missions ont-elles évolué ?

J’ai d’abord été responsable des soirées mensuelles du BDE, un rôle purement logistique. Puis le Covid est arrivé, fini les soirées ! Aujourd’hui, j’en suis président. Aux côtés de mon co-président, nous manageons une équipe de 50 étudiants. Il y a beaucoup de relationnel, de coordination et de responsabilités. Cela faisait 3 ans que j’aspirais à cette présidence.

 

Vous êtes une Sentinelle. De quoi s’agit-il ? Pourquoi avez-vous décidé de vous impliquer dans ce dispositif ?    

J’ai décidé d’intégrer le dispositif en Master 2 en même temps que la présidence du BDE. Nous sommes des référents pour les étudiants. Ils nous font confiance. Ils peuvent venir nous voir pour un problème scolaire, interpersonnel ou même un problème de la vie courante. J’ai décidé de m’impliquer car j’ai envie que tous les étudiants puissent vivre les 4 meilleures années qui soient. Nous avons été sensibilisés aux violences sexistes et sexuelles (VSS), avons été formés à l’écoute active des victimes et des témoins et aussi, aux premiers secours.   

 

Quels types de stages avez-vous effectué en année d’immersion professionnelle ? Comment ces stages ont-ils impacté vos aspirations professionnelles ? Quel secteur visez-vous ?

J’ai un projet professionnel peu courant. Je souhaite travailler dans la musique, du côté artistique. J’ai d’abord effectué un stage dans une start-up, Inlive with, le réseau des communautés de fans et de talents. Le patron est producteur et agent d’artistes. J’étais chef de projet digital les six premiers mois. J’avais beaucoup de responsabilités donc j’ai beaucoup aimé, c’était très enrichissant. Ensuite, j’ai poursuivi côté label, chez M2THEP ENTERTAINMENT. J’ai pu travailler aux côtés d’un agent et des artistes. C’est un monde un peu particulier mais cela m‘a conforté dans mon projet. Je fais aussi de la musique moi-même mais mon objectif actuel de ce côté n’est que de continuer de m’entraîner, de devenir fier de ce que je produis. À court terme, j’aimerais intégrer un label pour manager des artistes ou en tant que directeur artistique. J’ai envie d’avoir un impact sur la musique enregistrée.        

Aussi, les intervenants de mon MSc in Creative Business & Social Innovation, comme Jean-Christophe Bourgeois de Sony Music Publishing par exemple, nous permettent également de mieux comprendre les tendances, les codes et les rouages de l’industrie, ce qui est un plus quand on rencontre des professionnels. Dans le cadre des cours, nous avons aussi eu l’occasion de rencontrer et d’échanger avec le fondateur d’un incubateur social. L’idée de créer une start-up tremplin pour des artistes en manque de moyens, c’est aussi un projet qui me tenterait. C’est en maturation.

 

Après votre année de césure, vous avez opté pour le MSc in Creative Business & Social Innovation. Que diriez-vous du programme si vous deviez le pitcher ?

Ce MSc est un peu un OVNI dans une école de commerce ! Je savais que j’y trouverais mon compte dans le cadre de mon projet professionnel. Je suis très heureux d’aller en cours, j’en retire toujours quelque chose. Ce MSc est une vraie opportunité pour les étudiants qui veulent travailler dans les industries créatives. Nous sommes peu nombreux, une cinquantaine, tous passionnés et sensibles aux passions des autres. Cela crée une super atmosphère de travail.   

 

Si vous deviez résumer votre expérience du Programme Grande École en 3 mots, quels seraient-ils ?   

Associations – pour le sentiment d’appartenance et de transcendance.

Grandir – quatre ans, cela passe vite et en même temps, c’est long, il se passe beaucoup de choses, une vie étudiante et académique qui vous élève.    

Opportunités – vous sortez de l’EDHEC avec un gros bagage et des portes s’ouvrent.

 

En 3 faits marquants ?

Mon intégration au BDE, car cela a façonné mes 4 ans à l’EDHEC.

Les partiels de mon premier semestre de Master 1, car je m’étais découvert des facilités en finance. J’ai hésité entre un stage en finance dans un secteur qui vous garantit une certaine aisance financière et la musique où la situation est plus incertaine. J’ai choisi le risque, la musique.   

Enfin, les deux premiers mois de mon année de Master 2, entre les cours, la présidence du BDE, un job étudiant, mes projets personnels, je ne dormais plus que 4 heures par nuit. Je voulais m’investir à fond partout.

 

Le slogan de l’école est « make an impact », quel adjectif ajouteriez-vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Plutôt qu’un adjectif ou un impact large sur la société, le monde, je dirai make an impact sur soi-même : quelle personne je veux être ? Que puis-je faire pour sortir de l’EDHEC en étant fier de moi ? 

 

Quels conseils donneriez-vous aux préparationnaires qui s’apprêtent à passer les concours ? 

Donnez tout ce que vous avez sans pression du résultat !

 

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