Découvrez les témoignages de Natacha Lin, Camille Briquet et Pierre Haentjens, en échange académique à Yonsei University

Pourquoi avoir choisi de réaliser votre échange académique à Séoul ?
Natacha : « J’ai toujours été attirée par l’Asie de par de mes origines asiatiques. Ma passion pour la Corée du Sud et la ville de Séoul ont joué un rôle lorsque j'ai choisi l'université dans laquelle je souhaitais effectuer mon échange académique. J'avais l'envie de découvrir un environnement dynamique et de vivre une immersion culturelle passionnante dans l'une des villes les plus animées et modernes d'Asie. »

Camille : « J’ai choisi cette destination car je souhaitais découvrir l’Asie du Nord-Est. De plus, Yonsei University est l'une des universités les plus prestigieuses en Corée du Sud, et elle est très bien classée sur le plan international. Elle est notamment reconnue pour la qualité de son enseignement et de ses programmes académiques, dans divers domaines. Avant mon départ, j’ai pu échanger avec des étudiants qui avaient effectué leur échange là-bas, qui m'ont fait de très bons retours de leur séjour à Yonsei University. L'excellence académique de l'université, a pour moi été un facteur déterminant dans mon choix. »

Pierre : « J’avais déjà eu l'occasion de visiter d'autres pays d'Asie et la Corée du Sud s’est imposée comme une suite logique. J’ai toujours souhaité découvrir Séoul et je trouve la culture coréenne fascinante. »

Comment avez-vous trouvé votre logement ? 
Natacha : « J’ai trouvé mon appartement par l’intermédiaire d’une agence immobilière, après avoir effectué de nombreuses recherches sur internet. Actuellement, je vis seule dans un studio bien équipé et spacieux. »

Camille : « J’ai bénéficié du réseau des anciens élèves de l'EDHEC, puisque j'ai pris contact avec un alumni qui gère des locations et des colocations à Séoul. Avant notre échange, nous sommes accompagnés par le Study Abroad Office, qui nous a mis en relation. Grâce à cette connexion, je partage un appartement avec trois autres camarades du Global Manager Certificate. »

Un cours vous a-t-il marqué plus particulièrement ?
Natacha : « J'ai développé un intérêt pour le marketing et le coréen, au cours de mes études à Yonsei University. Les cours étaient très enrichissants sur le plan académique. J'ai pu réaliser 4 projets de groupe et 4 présentations. Travailler sur des études marketing concernant les traditions coréennes ou françaises, tels que K-food, K-culture, K-trip et F-culture, m'a offert une occasion unique d'explorer les différences culturelles et les spécificités des marchés. Cette approche pratique m'a permis d'acquérir des compétences applicables dans le monde réel, tout en découvrant davantage la culture coréenne. Quant au cours de coréen, j'ai pu apprendre les bases de la langue et des expressions de la vie courante, qui sont essentielles pour communiquer efficacement et interagir avec des personnes au quotidien. Grâce à cela, j’ai pu m'intégrer davantage dans le pays et créer des liens plus facilement avec les autres étudiants. »

Quelles différences avez-vous constatées entre les cours à l’EDHEC et les cours à l’université de Yonsei ?
Pierre : « Depuis mon arrivée à Yonsei University, j’ai pu remarquer des différences significatives dans l'organisation et les méthodes de travail, dues aux particularités du système éducatif coréen. L'emploi du temps est fixe, avec des cours qui sont programmés aux mêmes horaires, chaque semaine. Leur approche pédagogique est basée sur l’auto-apprentissage et l’autonomie car il y a également beaucoup de travaux de recherche et les professeurs attendent de nous que nous soyons force de proposition. »

Quels services l'université a-t-elle mis en place pour vous accompagner à votre arrivée ?
Camille : « Le service administratif de Yonsei University accompagne les étudiants internationaux dans leurs démarches, pour nous permettre de séjourner en Corée du Sud. Par exemple, l'université a pris en charge toutes mes démarches pour obtenir la carte de séjour, qui est obligatoire en Corée. Cette aide a facilité le processus et m'a été d'un grand soutien. L'université organise aussi des événements interculturels, pour favoriser les rencontres et les échanges, entre étudiants internationaux et locaux. »

Natacha : « L’université nous offre la possibilité d’intégrer des associations étudiantes. Ce qui m'a permis de m'impliquer dans la vie sur le campus et de rencontrer des étudiants coréens et internationaux, partageant les mêmes intérêts que moi. J'ai également pu intégrer le programme de buddies, qui propose aux internationaux d'être jumelés avec des étudiants locaux, en fonction de leurs personnalités et intérêts communs. Grâce à mon binôme j'ai pu élargir mon cercle d'amis, et prendre part à de nombreuses activités extrascolaires ; cela a vraiment facilité mon intégration culturelle et sociale. »

Quelles différences culturelles avez-vous pu remarquer ?
Natacha : « Concernant la gastronomie, la cuisine coréenne est réputée pour ses plats épicés et ses nombreux accompagnements, notamment le kimchi, qui est un aliment de base dans la cuisine coréenne. En France, la gastronomie est célébrée comme un art et nous accordons une importance particulière à la présentation de nos plats. J’ai aussi pu remarquer qu’ici, la société prime sur l’individu. Les Coréens accordent une grande importance au respect des règles et des normes sociales. »

Pierre : « D'après moi, l’une des plus grandes différences culturelles entre la société coréenne et la société française, est l’importance de la hiérarchie, qui est profondément ancrée dans la culture. Le respect envers les aînés et les figures d'autorité est une valeur essentielle. En France, bien que la notion de respect soit également importante, la société tend généralement à être plus égalitaire, avec une approche moins formelle des relations intergénérationnelles. De plus, en Corée du Sud, il existe une forte culture du travail et de l'effort, où l'accent est mis sur la persévérance, la discipline et la réussite. Cette approche peut parfois sembler extrême pour les occidentaux que nous sommes, avec de longues journées de travail et une forte pression pour obtenir des résultats. À l’inverse, en France, la pression est moins intense et l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est plus respecté. »