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Du Programme Grande École de l’EDHEC au prestigieux YGT program de l’European Space Agency

Laura Belmond vient de terminer le Programme Grande École. Elle intègre prochainement le Young Graduate Trainee Program de l’Agence Spatiale Européenne en Data. Laura nous parle de son parcours.    

Temps de lecture :
10 mai 2023
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Vous avez intégré le Programme Grande École (PGE) de l‘EDHEC en 2019. Quel est votre parcours avant l’EDHEC ? Pourquoi avoir choisi l’EDHEC ?
 

Avant de passer le bac, j’ai eu la chance de faire un échange au Tecnológico de Monterrey à Mexico. Sinon, j’ai un parcours plutôt classique. J’ai passé le concours BCE après avoir intégré une classe préparatoire ECE. J’ai choisi l’EDHEC pour son classement et sur les conseils d’amis qui avaient intégré l’école. Leurs avis positifs m’ont conforté dans mon choix.     

 

Quels objectifs poursuiviez-vous en intégrant une grande école de commerce ?
 

Je ne savais pas encore quelle voie me conviendrait comme j’ai des centres d’intérêts diversifiés. J’ai choisi une école de commerce car ce parcours ouvre de nombreuses portes. 

 

Comment l’année de Pré-Master a déterminé votre parcours ? 

Les cours sont très variés. Nous abordons des matières comme le droit, la finance et même la data. On peut ainsi affiner ses choix de carrière en découvrant les matières qui nous plaisent le plus et en sélectionnant des électifs.    
Cette année nous permet aussi de retrouver un équilibre en faisant des activités extrascolaires, du sport, des sorties culturelles…

 

À quelle association apparteniez-vous ? Quel était votre rôle ?
 

J’étais membre de Talons Aiguilles, dans le pôle logistique. Nous avions des tâches très polyvalentes ! Nous avons été impliqués dans la négociation avec des partenaires, l'organisation du défilé, ainsi que la création de moodboards pour les décors. J’ai adoré mes années dans l’association. Cette opportunité m'a permis de développer de nouvelles compétences et de prendre de plus en plus de responsabilités au fil de ma deuxième année.

Défilé de mode Talons Aiguilles

 

Pourriez-vous nous parler des stages de votre année d’immersion professionnelle ? En quoi ont-ils été déterminants pour votre choix de carrière ?  Dans votre choix de MSc ?

 

L’année de césure a été déterminante pour moi. J’ai effectué mon premier stage chez Louboutin au sein du département Achat pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Inde. Puis j’ai intégré Amazon, ou j’avais la charge du programme l’Accélérateur du Numérique. Cette initiative a pour objectif de favoriser la digitalisation des petites et moyennes entreprises françaises.  Dans ces deux entreprises, je me suis familiarisée avec des outils très différents et j’ai pu voir ce qui me plaisait le plus. 
J’ai choisi le MSc en Data Analytics & Artificial Intelligence dans le prolongement de ces expériences. Ce MSc était aligné avec mes ambitions de carrière.  Il m’a aussi été fortement recommandé par d’autres étudiants. Il permet d’acquérir des compétences bien plus techniques. 

 

Que diriez-vous si vous deviez pitcher le MSc in Data Analytics & Artificial Intelligence ? 

Pour moi, c’est le meilleur MSc ! Les compétences qu’on y acquiert permettent d’avoir des bases solides pour se développer dans de nombreux secteurs, pas seulement l’analyse de données. Les professeurs sont excellents et très impliqués. La charge de travail est importante, mais cela en vaut la peine.

     
Vous venez de décrocher un contrat à l’Agence spatiale européenne en Data dans leur programme Young Graduate Trainee (YGT). Comment s’est déroulé le processus de recrutement de ce programme prestigieux ?

Les premières étapes sont assez traditionnelles : CV, de lettre de motivation, questionnaire en ligne. Plusieurs évènements sont organisés pour nous aider à préparer les entretiens, comme des sessions live sur Twitch. L’étape la plus déterminante est celle des entretiens en panel. On se retrouve face à 3 personnes en même temps : un directeur, un manager et un membre des ressources humaines. Ils posent des questions techniques avec des mises en situation. Il faut se préparer rigoureusement. Le recrutement est ouvert dans toute l’Europe. Il y a entre 7000 et 9000 candidats par an pour 96 postes dont deux postes en data. La nationalité des candidats entre également en jeu pour éviter que les ressortissants d’un pays membre de l’ESA soient trop représentés. Ces pays-membres sont divisés en plusieurs catégories : sous-représenté, équilibré, sur-représenté. Cette année, la France est dans la catégorie « équilibré ». Il fallait donc s’accrocher ! 

Qu’est-ce que cela représente pour vous d’intégrer une telle institution ?   

Je suis fascinée par l’espace (particulièrement l’observation spatiale) depuis petite et je suis membre de la Société Astronomique de France. Je possède aussi un télescope (même si Paris n’est pas l’endroit idéal pour l’utiliser). Je suis donc ravie d’avoir l’opportunité de rejoindre cette institution ! Surtout, je suis très reconnaissante envers celles et ceux qui m’ont prodigué des conseils et je suis prête à en dispenser aussi si cela peut s’avérer utile à certains ! 

 

De quel accompagnement du Career Centre de l’EDHEC avez-vous bénéficié ? 

J’ai pu participer à des rencontres avec des professionnels de la Tech tout au long de l’année. Nous avons aussi pu prendre part à une journée d’entraînement aux entretiens individuels et collectifs pendant laquelle nous avions immédiatement des feedbacks. Je suis très reconnaissante envers Florence da Costa qui déploie beaucoup d’énergie à la réussite des étudiants.  

 

Le slogan de l’EDHEC est ‘make an impact’. Vous reconnaissez-vous dans ce slogan ?   

Oui je crois, bien que mon impact puisse être limité à mon échelle. Pour moi, ce slogan signifie faire mon maximum pour apporter des changements positifs, que ce soit dans ma vie personnelle, ma carrière ou mes relations. 

 

Si vous deviez citer trois mots pour résumer votre expérience au sein du PGE de l’EDHEC, quels seraient-ils ? 

Organisation. Il faut être très organisé pour trouver un équilibre entre ce qui se passe en dehors de l’école et tout ce que propose l’EDHEC. 
Opportunités. L’école met beaucoup de ressources à notre disposition.
Développement. Nous ne sommes plus les mêmes en intégrant et en quittant l’EDHEC. Nous gagnons beaucoup en maturité. 

 

Quel est votre meilleur souvenir ?   

J’en ai beaucoup, mais je pense que c’est le semi-ski durant mon année de Pré-Master. C’était juste avant le Covid. J’étais une très mauvaise skieuse et j’ai reçu plein de conseils de mes camarades pour éviter les accidents. J’ai adoré passer une semaine avec une grande partie de ma promo.      

 

Quels conseils donneriez-vous à des étudiants qui vont passer les oraux ? 

La préparation est la clé. Il ne faut s’y prendre au dernier moment et faire des oraux d’entraînement proches des conditions réelles, puisque les oraux EDHEC sont très particuliers.

 

Vous souvenez-vous du mot que vous deviez placer dans votre présentation personnelle aux oraux de l’EDHEC ?

 

Oui, c’était ballon !    

Laura Belmond à l'ESA

 

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