Témoignage
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Executive Education

My Story – Sonia Fistola : une formation Grande Ecole en management pour enclencher une transformation professionnelle en profondeur

Grâce au programme Management & Business de l'EDHEC, Sonia Fistola a opéré une transformation professionnelle plus profonde qu’elle ne l’aurait imaginé.

Temps de lecture :
30 oct 2020
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Quand Sonia Fistola a intégré le Cycle Supérieur de Management (aujourd'hui Executive Master Business & Management) de l’EDHEC, après une quinzaine d’années d’expérience professionnelle dans la filière du commerce de gros de fruits et légumes, son intention initiale était de développer ses compétences managériales et de renforcer son profil en finance et en stratégie. Elle finira par opérer une transformation professionnelle plus profonde qu’elle ne l’imaginait. Découvrez son parcours. 

 

Quelle était votre situation professionnelle au moment où vous avez intégré le Cycle Supérieur de Management ?

J’étais responsable du développement commercial et de la communication chez Butet, une PME implantée sur le marché international de Rungis et spécialisée dans le commerce de gros des fruits et légumes. Je travaillais dans cette filière depuis une quinzaine d’années. Mon métier comportait plusieurs dimensions, des ressources humaines au marketing, en passant par la communication. Je travaillais également sur la qualité – j’avais certifié l’entreprise sur des aspects d’hygiène et de sécurité alimentaire, ainsi que sur l’équivalent de la norme ISO 9001 propre à notre métier de grossiste. 

 

Quel élément déclencheur vous a décidé à suivre une formation diplômante en management ?

Titulaire d’un diplôme de niveau Bac +2, j’avais exercé des métiers assez différents au fil du temps, ce qui permettait déjà d’avoir une vision globale de l’entreprise. Toutefois, je me sentais comme limitée dans mes fonctions : j’avais besoin de prendre de la hauteur et de développer de nouvelles compétences, en finance notamment. Je voulais me former, car je suis convaincue que si certaines compétences managériales s’acquièrent par l’expérience, d’autres nécessitent une formation plus académique. 

 

Pourquoi avez-vous choisi l’EDHEC, et plus particulièrement son Programme Manager ?

J’avais une idée précise de ce que je recherchais. Je souhaitais intégrer une formation qui soit complète, intégrant notamment des modules de finance et de stratégie d’entreprise. En termes de format, le programme devait pouvoir s’inscrire dans mon rythme de vie et s’adapter à mes horaires atypiques. La notoriété de l’école comptait également à mes yeux, car même si à l’époque je pensais poursuivre mon évolution au sein de la même entreprise, j’avais conscience de ne pas savoir de quoi l’avenir serait fait. Je préférais intégrer une école reconnue pour valoriser ma formation sur mon CV.

 

Comment avez-vous convaincu votre hiérarchie de vous permettre de reprendre vos études et de participer au financement de votre formation ?

J’ai profité de la mise en place du plan de formation de mon entreprise. À l’époque, mon patron envisageait de transmettre les rênes de la maison et j’avais envie de relever ce défi. Je lui ai proposé de m’inscrire à cette formation diplômante en management et il a tout de suite accepté.

 

Quelle dimension du Cycle Supérieur de Management vous a le plus marquée ?

J’ai été profondément étonnée par ma propre capacité de travail, et par les efforts que nous avons tous été capables de fournir dès le démarrage du parcours. Pour des professionnels en activité cette formation représente une charge de travail supplémentaire à gérer. Mais la dynamique impulsée est extraordinaire : j’avais immédiatement envie d’appliquer tous les nouveaux outils et méthodes acquis à l’EDHEC dans mon quotidien professionnel. 

 

Quel conseil donneriez-vous aux futurs participants ?

e leur conseillerais de bien préparer leur environnement personnel en amont et de ne pas hésiter, ce faisant, à mettre certaines activités entre parenthèses. Certains ont des loisirs, des engagements associatifs ou des pratiques sportives qui leur prennent du temps : je pense qu’il est nécessaire de réaliser que l’on ne peut pas tout faire à la fois. Il est également important de prévenir leur entourage qu’ils seront indisponibles pendant un temps, car suivre une formation diplômante d'une Grande Ecole en management exige beaucoup de travail.

 

Quelle a été votre trajectoire à l’issue du programme ?

Aujourd’hui, je suis directrice générale adjointe de Vinas, au sein du groupe Sofiprim. Je suis toujours dans le commerce de gros de fruits et légumes, toujours sur le marché international de Rungis, mais cette fois chez un opérateur plus gros. Notre métier est de servir les détaillants, les primeurs, les cours des Halles, les grossistes de la restauration. Nous exportons également. Je supervise une dizaine de responsables commerciaux, ainsi que des équipes de préparateurs de commandes, de caristes et de comptables. Le directeur que je seconde partira à la retraite d’ici deux ans environ. Mon défi, pour les deux prochaines années, est de faire en sorte qu’il puisse partir sereinement en accompagnant les équipes et en faisant entrer l’entreprise dans la modernité. Je dois travailler sur l’obtention de certifications qualité, mais aussi moderniser nos méthodes de vente, car l’entreprise est vieillissante – la plupart de nos effectifs sont en place depuis plus de trente ans. À moi de donner envie à des gens nouveaux de nous rejoindre, pour découvrir nos beaux métiers et leur apporter des compétences nouvelles, y compris sur le plan de la digitalisation. 

 

Comment le CSM a-t-il contribué à cette évolution ?

J’ai quitté mon poste chez Butet en cours de formation. À ce moment-là, mon projet était de changer de filière et de découvrir un autre métier. En me donnant un aperçu d’autres univers, le CSM me donnait envie de m’ouvrir de nouveaux horizons. Pourtant, le coaching m’a fait changer d’avis. J’ai eu la chance d’être accompagnée par la coach Nathalie Faury. Avec elle, j’ai réalisé que le commerce de gros et les fruits et légumes étaient dans mon ADN. Malgré ce que je pensais, je n’avais pas envie de quitter mes confrères et le marché de Rungis.
Qui plus est, suivre une formation diplômante en management envoie un signal fort au sein de son secteur d’activité : en montrant que vous êtes capables de vous remettre en question, cela assoit votre légitimé professionnelle. À la suite du CSM, Vinas, qui était mon concurrent, est venu me chercher. Et je suis revenue sur le marché de Rungis !

 

Le coaching a donc été particulièrement important pour vous ?

Plus que cela : cela a été une véritable révélation. Nathalie Faury m’a permis de prendre un véritable tournant dans ma carrière. Si je suis désormais épanouie au quotidien, c’est en grande partie grâce à elle. En seulement quelques séances, elle m’a permis de bien définir ma problématique et de la travailler en profondeur. Ce processus me manque beaucoup aujourd’hui ! 

 

Quels outils, méthodes et compétences managériales acquis au cours du CSM utilisez-vous le plus au quotidien ?

Tous les outils liés au management et aux ressources humaines sont au cœur de mon métier actuel. Le droit social aussi : même si mon entreprise est accompagnée par un cabinet juridique, il me semble important de maîtriser les bases de cette discipline pour pouvoir effectuer une première lecture pertinente et échanger de manière constructive avec les experts. 

Sonia est aujourd'hui Directrice Générale chez VINAS Groupe SOFIPRIM. 

 

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