Passion et créativité comme moteurs de ses ambitions
Adrien Mama Okéné a rejoint l’EDHEC en 2020. Passionné de sport et créatif, Adrien nous parle de son parcours au sein du Programme Grande école, de ses projets et de sa marque Oko Ama.
Vous avez intégré le Programme Grande École (PGE) de l‘EDHEC en 2020. Quel est votre parcours avant l’EDHEC ?
J’ai tenté la prépa, mais je me suis rapidement aperçu que ce n’était pas pour moi. J’ai entamé et obtenu une licence de sciences politiques et économiques à l’Institut catholique de Paris. J’ai ensuite décidé de faire une année de césure. Je considérais que je n’avais pas assez d’expérience professionnelle pour accéder aux meilleures écoles de commerce. Je voulais du concret, faire une pause dans l’académique. J’ai passé quatre mois chez SOFOOT comme journaliste pigiste. J’ai aussi participé à l’organisation d’événements pour le magazine. Puis je suis parti six mois au Danemark. J’ai travaillé pour Tonsser, une application dédiée à la découverte de jeunes talents du foot en tant que product intern. Je suis passionné de foot depuis toujours !
Pourquoi l’EDHEC ?
C’est la meilleure école que j’ai eue et je ne le regrette pas. J’avais reçu de bons échos d’étudiants de classes prépa. Je savais que je pourrais avoir une bonne vie étudiante. La ville de Lille n’est pas trop grande, ce qui la rend très agréable pour les activités associatives.
Quels objectifs poursuivez-vous en intégrant une grande école de commerce ?
En intégrant une école de commerce, je voulais m’ouvrir des portes, choisir mon poste, mon domaine d’activité. Depuis le lycée, je sais que je veux travailler dans la mise en place de partenariats. Les partenariats sont aujourd’hui une des bases financières des clubs sportifs, bien plus que la billetterie. Ce type de métier ne pouvait être visé qu’après une école de commerce.
Pourriez-vous nous parler de vos stages ? En quoi impactent-ils vos choix de carrière ?
J’ai d’abord passé six mois chez Havas Sports and Entertainment en tant que Chef de projet digital junior. Il s’agissait pour moi de donner de la visibilité à des marques sponsors comme GMF pour le rugby, Orange pour le running et BTK pour la ligue 2 de football. Puis j’ai rejoint M6 Interactions en tant qu’assistant marketing. Je travaillais principalement sur les partenariats (mise en place de contrat, placements de partenaires…) et la veille pour M6 et RTL.
Ces stages m’ont conforté dans l’idée de travailler dans les partenariats dans le monde du divertissement.
À quelle association apparteniez-vous ? Quel était votre rôle ?
J’ai integré Ad’Lib, une asso’ de musique dans le pôle com’ et créa’.
Vous êtes en Master 2. Vous avez choisi le MSc in Marketing Management et sa spécialisation en Entertainment & Services. Pourquoi ? Quels aspects du programme vous plaisent le plus ? Sont les plus challengeants ? Quel est le cours que vous avez préféré jusqu’à présent ? Pourquoi ?
Le MSc in Marketing Management s’inscrivait dans la continuité de mes stages. Et la spécialisation Entertainment & Services me semblait une bonne opportunité. J’ai beaucoup appris sur la notion de service, nous sommes tous des clients, pour autant, il faut savoir se mettre à leur place, notamment pour optimiser le parcours. J’ai vraiment apprécié le cours d’Hospitality Management. Ce n’est un secteur que je vise, mais le cours, donné dans un anglais parfait, m’a vraiment intéressé. Notre professeur avait un parcours impressionnant. Il nous a fait travailler sur le cas d’une brasserie sur la notion de communication interne : comment le bien-être des salariés peut impacter la qualité du service ? Un exercice que je n’avais pas eu la chance d’effectuer jusqu’alors.
Vous fabriquez des sacs. Pourriez-vous nous parler de cette activité ?
En Master 1, j’ai d’abord créé des maillots de foot à partir de plastique recyclé. Puis j’ai continué à créer des vêtements pendant mon année de césure avec l’argent de mes stages. Puis à l’été 2022, j’ai commencé à créer des sacs que je fais fabriquer par un atelier à Argenteuil. Je travaille sur commande. Je source les tissus et dessine les sacs. L’atelier crée les patrons et coud. Pour moi, Oko Ama est un projet artistique. Je ne me limiterai sûrement pas à des sacs.
Qu’est-ce qui a inspiré la forme particulière de vos sacs ?
J’adore les courbes, les vagues, le mouvement. C‘est aussi pour cela que mes sacs sont rembourrés. Lors du processus créatif, j’ai une « aversion » pour ce qui est plat et ordonné ! Sans forme !
Quelles sont vos aspirations professionnelles ?
Je souhaite devenir responsable partenariat dans le domaine du divertissement. Mais je souhaite aussi donner des bases solides à Oko Ama avant.
Le slogan de l’EDHEC est make an impact. Vous reconnaissez-vous dans ce slogan ?
Oui, en étant proactif, ouvert à la découverte de nouvelles choses. En ayant pas peur d’être différent.
3 mots pour résumer votre expérience.
Soulagement. Challenge. Mouvement.
Quels conseils donneriez-vous aux AST qui se préparent aux concours ?
N’ayez pas peur d’être vous-même ! Pas besoin de se créer un personnage !