EDHEC Grande Ecole

Khâgneuse, un profil qui fait la différence

Quel est votre parcours avant l’EDHEC ? J’ai un profil littéraire avec une forte appétence pour les langues. Après mon Bac littéraire spécialité anglais, j’ai suivi une année à Paris IV Sorbonne en…
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4 mai 2021

Quel est votre parcours avant l’EDHEC ?

J’ai un profil littéraire avec une forte appétence pour les langues. Après mon Bac littéraire spécialité anglais, j’ai suivi une année à Paris IV Sorbonne en LLCER Études nordiques avec une spécialisation en suédois. Je voulais mieux connaître la culture nordique pour comprendre le succès du management à la scandinave. Puis j’ai quitté la banlieue parisienne pour intégrer une prépa’ A/L à Lille. J’étais admise à l’ENS de Lyon mais mon ambition avait toujours été d’entrer dans une école de commerce et non de me diriger vers une carrière purement orientée Sciences humaines. Les concours de la BCE sont adaptés aux khâgneux grâce à la BEL. Ils ne comportent aucune épreuve mathématique.

Pourquoi le Programme Grande école de l’EDHEC ? 

Pour son exigence académique qui se traduit notamment dans le volume horaire de cours – on ne paie pas pour du vide- et l’intégration facilitée dans le monde du travail.

Vous êtes en M1, comment s’est déroulée votre parcours jusqu’ici ?

Les chiffres avaient tendance à m’intimider. Or, le premier semestre comportait des cours de comptabilité, d’analyse de données… J’ai beaucoup douté. Avais-je fait le bon choix d’orientation ? Les résultats du premier semestre m’ont finalement rassurée. J’ai aussi eu la chance d’être accompagnée par une de mes camarades issue d’une prépa’ MP. Elle faisait preuve de bienveillance et de pédagogie à mon égard. Elle éprouvait quelques difficultés pour rédiger des fiches et des synthèses. Je l’ai aidée à mon tour. Au second semestre, j’ai découvert les cours passionnants de Martin Chour en marketing, le management interculturel, les cours de comportement organisationnel ainsi que les séminaires « développement personnel du manager » et le tremplin diversité et inclusion… Nous avons étudié le MBTI, un sujet qui me passionne. Ces séminaires ont rappelé à tous l’importance de l’empathie pour veiller à la valorisation des talents de chacun.

Dans quelle association vous êtes engagée ?

J’ai choisi EDHEC Protection Animale à laquelle je suis très attachée. Je suis affectée au démarchage. Notre association a encore peu de partenaire et j’ai le goût du challenge ! J’aime tester mon pouvoir de persuasion, rencontrer des gens issus de différents horizons, développer mon relationnel… L’association propose des services de pet-sitting par des étudiants pour soulager les refuges de la métropole lilloise. EPA travaille beaucoup avec d’autres associations de l’école telles que Develop ou Oïkos pour proposer des événements. L’Animal Care Day réunit d’autres associations et des entreprises qui proposent des produits sans cruauté envers les animaux. Pendant le confinement, nous avions lancé un concours photo sur Facebook. Nous demandions aux internautes de partager leurs meilleures photos et courtes vidéos avec leurs animaux, pour réconforter tout le monde. C’est une association avec des profils très variés. Cela ajoute grandement à son intérêt à mes yeux.

Quels sont les faits marquants de votre parcours ?

Le Hackathon ! Je me suis d’abord dit : pourquoi nous infligent-ils cela ? Et puis après 28 h, alors que je pitchais dans l’auditorium, j’ai réalisé à quel point cette expérience était extraordinaire et enrichissante. Ensuite, les autres séminaires et la richesse du travail en groupe : en M1, nous sommes amenés à travailler avec des AST dont le socle de compétences est passionnant. Enfin, je citerai mon pitch pour la finale du TedX EDHEC dont le sujet était : Pourquoi avons-nous besoin des Sciences humaines pour changer le monde ?

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants issus de khâgne comme vous ?

J’avais certaines croyances limitantes. Alors je dirai simplement aux étudiants issus de prépa’ littéraire qu’ils ont toute leur place en école de commerce, que leur formation en Sciences humaines est une force, un plus qui les démarque sur le marché du travail, qui leur donne une compréhension supplémentaire de l’être humain, qu’ils apporteront une vision nouvelle en entreprise. Je leur dirai également qu’ils ne doivent pas douter d’eux, qu’ils doivent prendre confiance en eux, qu’ils ont toutes les ressources nécessaires pour réussir que leur potentiel est énorme. Nos profils ont une vraie valeur ajoutée en entreprise.

Vous êtes marraine des étudiants issus de prépa’ littéraire. En quoi consiste votre rôle ?

Mon rôle est principalement de les aider à prendre confiance en eux, à les rassurer, à leur rappeler qu’il ne faut pas hésiter à communiquer avec l’équipe pédagogique, leurs camarades de promo’. Il y a un véritable esprit d’entraide à l’EDHEC. Le professeur Hager Jemel a soutenu le projet de mise en place de tutorat entre M1 et Pré-Master. Notre école a à cœur la réussite de chacun des étudiants. Personne n’est « perdu dans la masse. »