EDHEC

Michael Boumendil, EDHEC 1994, fondateur de Sixième Son, nous partage son expérience EDHEC

L'EDHEC Business School a créé son identité sonore en 2020, en collaboration avec Michaël Boumendil, EDHEC 1994, Président et Fondateur de Sixième Son. Cette signature sonore donne une nouvelle…
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12 Mar 2021

L'EDHEC Business School a créé son identité sonore en 2020, en collaboration avec Michaël Boumendil, EDHEC 1994, Président et Fondateur de Sixième Son. Cette signature sonore donne une nouvelle profondeur à sa marque et exprime les ambitions portées par son nouveau plan stratégique « Impact future generations 2025 ».

Michael Boumendil nous partage aujourd'hui son expérience EDHEC et son point de vue sur l'identité sonore des marques :

  • Quelle est la place de l’EDHEC dans votre parcours ?

Je me sens profondément redevable vis-à-vis de l’EDHEC. J’ai défini le concept d’identité sonore à l’âge de 19 ans, et cela impliquait d’inventer un métier, à la croisée de l’artistique et du business. C’est l’EDHEC qui m’a fait comprendre que je tenais une idée prometeuse. Sans l’EDHEC, je n’aurais probablement pas créé Sixième Son.

  • Quelles valeurs y avez-vous acquises, qu’en retenez-vous aujourd’hui dans votre vie professionnelle ?

L’EDHEC m’a aidé dans de nombreux domaines. J’y ai acquis des compétences, mais également une confiance et le courage de m’engager dans des voies insoupçonnées. Être chef d’entreprise est un métier formidable, mais solitaire, et il est parfois difficile d’avoir du recul sur ses propres décisions. Or, l’EDHEC a toujours su me challenger avec bienveillance et professionnalisme.

  • En quoi l’identité sonore d’une marque est-elle vectrice de sens, pour elle et pour son ADN ?

Tout choix est vecteur de sens. Une musique dynamique ne véhicule pas la même émotion qu’un morceau lent, rock ou électro. La musique est un langage, il faut donc que les marques sachent se raconter. Tout l’enjeu est de ne pas se tromper d’histoire et de rester fidèle à ce qui nous définit.

  • En quoi la crise sanitaire actuelle a-t-elle modifié les besoins des marques en identité sonore ?

La crise sanitaire rebat les cartes sur ce qui relève de l’essentiel ou du superflu. Aujourd’hui, pour qu’une marque soit audible, elle doit nous dire ce qui est vrai pour elle et pour le reste de la société. La crise sanitaire nous invite à remettre les choses à leur place : Une marque se doit donc d’être très claire sur son apport. Si cette contribution est floue, son identité se dilue. Mais si elle est claire, son identité devient porteuse d’un sens qui demande à être exprimé d’un point de vue graphique, voire sonore.

  • En quoi la nouvelle identité sonore de l’EDHEC s’inscrit-elle dans le plan stratégique 2020-2025 de l’EDHEC? Quel message porte-t-elle ?

Avec son nouveau plan, l’EDHEC va plus loin dans l’affirmation de sa vision. Cette identité sonore souligne les valeurs qui la différencient : l’ambition, l’indépendance, l’agilité, l’innovation, sans arrogance ni emphase déplacée, mais avec créativité, et une légère impertinence qui va bien à l’EDHEC. Cette capacité d’innovation n’est pas un simple concept, c’est une réalité, que la marque nourrit en se mettant au service de l’économie, des étudiants, d’une certaine éthique des affaires.

  • Pourquoi avoir offert cette identité sonore à l’EDHEC ?

Tout d’abord, parce que je me sens redevable vis-à-vis de l’EDHEC. Sixième Son n’aurait pas connu la même réussite si l’EDHEC ne m’avait pas armé pour bâtir ce projet. Ensuite, le fait d’avoir inventé un métier peut insuffler à certains le cran de prendre des risques. Or, je pense que le vrai risque est de ne rien tenter. Même si Sixième Son n’avait pas marché, l’expérience aurait été si formatrice qu’elle m’aurait transformé, comme l’EDHEC m’a transformé. La communauté de EDHEC montre qu’il y a des chemins tout tracés qui peuvent très bien convenir à certains, mais également des voies à défricher.

  • Pourquoi est-il important que la communauté de l’EDHEC soutienne les projets de la fondation ?

Je trouve essentiel que les Alumnis s’entraident et soutiennent l’EDHEC. D’abord, d’un point de vue égoïste, car porter l’école, c’est s’aider soi-même. Ensuite, parce qu’on ne peut atteindre son objectif seul. On a besoin de confronter sa pensée à l’expérience des autres. Personne n’a la science infuse sur tous les éléments du management. Enfin, voir de jeunes talents se réaliser, c’est le seul moyen de résoudre, ensemble, en tant que locataires de cette petite planète, des défis qui ne sont pas minces. Nous sommes les maillons d’une chaîne née il y a des milliers d’années. Plus les maillons suivants seront forts et solidaires, plus la chaîne se développera de façon saine, durable et heureuse.

 

 

Découvrez ici les coulisses de la création de l’identité sonore de l’EDHEC