Parcours Dirigeants & Entrepreneurs : regards croisés de Julien Marcilhac, DG au sein du Groupe Valmax, et de Maxime Gagliardi, Président du Groupe, sur l’impact du programme au sein de leur organisation.

Julien Marcilhac, Directeur Général au sein du Groupe Valmax (900 collaborateurs) a fait le choix d’un « parcours basé sur l’expérience avec des intervenants issus du monde professionnel ». Avec Maxime Gagliardi, Président du Groupe, ils reviennent sur ce programme et les impacts positifs sur l'ensemble de leur organisation.

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10 Déc 2025

Julien Marcilhac Parcours Dirigeants & Entrepreneurs EDHEC

À la tête de deux entreprises en pleine croissance, Julien Marcilhac raconte comment le Parcours Dirigeants & Entrepreneurs de l’EDHEC, « basé sur l’expérience, avec des intervenants issus du monde professionnel » lui a permis de « prendre de la hauteur, piloter autrement, avec des indicateurs beaucoup plus poussés » et « transposer au quotidien certaines méthodes utilisées dans l’armée, notamment en management ».

Son Président, Maxime Gagliardi, décrit en quoi l’évolution de Julien et d’un autre dirigeant à potentiel présent au sein de la promotion ont permis à l’ensemble de l’organisation de s’élever.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Julien Marcilhac. Aujourd’hui, je travaille sur deux entités : je suis Directeur des investissements chez Prestalis, une société spécialisée dans la gestion de centres aquatiques pour le compte des collectivités. C’est une entreprise de 55 millions d’euros, avec environ 900 collaborateurs. Et en parallèle, je suis Directeur Général d’une autre société, Fréry, qui s’occupe de deux activités : l’organisation de foires et marchés de plein air pour les collectivités, et la gestion de campings municipaux. Fréry, c’est 5 millions de chiffre d’affaires et environ 150 collaborateurs.

Pourquoi avoir choisi ce parcours de formation plutôt qu’un autre ?

L’EDHEC correspondait bien à nos valeurs : un parcours basé sur l’expérience, avec des intervenants issus du monde professionnel, pas uniquement des enseignants théoriques.

La notion de diplôme comptait-elle pour vous ?

Au départ, pas vraiment. Ce qui m’intéressait, c’était surtout l’apprentissage, la formation. Mais avec mes 15 ans d’expérience dans un grand groupe, je sais que les diplômes sont très regardés. Et celui de l’EDHEC est reconnu. Finalement, je me rends compte que ce diplôme va m’ouvrir des portes.

Est-ce que ce parcours a déjà eu un impact sur votre trajectoire professionnelle ?

Oui. Quand j’ai commencé le Parcours Dirigeants & Entrepreneurs, j’étais directeur financier de Prestalis et DG de Fréry. Deux entreprises en forte croissance. Mon président voulait que je monte en compétence pour accompagner ce développement. Mais très vite, il a fallu réorganiser : on a recruté un nouveau directeur financier, qui a pris ma suite en septembre dernier. J’ai donc pris une nouvelle fonction : Directeur des investissement chez Prestalis.

En quoi cette formation vous est utile ?

J’ai une formation initiale d’ingénieur en traitement de l’eau, donc très technique. L’EDHEC m’apporte un vrai complément, notamment sur la stratégie et la connaissance de soi. Le module finance a été un vrai déclic. J’étais directeur financier, mais plutôt autodidacte. Là, j’ai pu prendre de la hauteur, piloter autrement, avec des indicateurs beaucoup plus poussés que ce que j’utilisais jusque-là.

Ce que j’ai aussi particulièrement apprécié, c’est la pédagogie : beaucoup d’exercices en petits groupes, une vraie mixité des profils, et surtout des intervenants de terrain, encore actifs dans le monde de l’entreprise. Tout est concret, directement applicable à nos réalités professionnelles.

Quels ont été les moments forts de cette année ?

Le séminaire avec les armées m’a marqué. C’est un vrai moment de cohésion. Et surtout, j’ai pu transposer au quotidien certaines méthodes utilisées dans l’armée, notamment en management. Un autre moment fort, c’est la mission de conseil. Je l’ai réalisée avec Sarah, une participante de la promo, sur son entreprise familiale qu’elle avait reprise. Travailler sur un cas concret, l’aider à avancer, ça a été très enrichissant.

En réalité, ce qui m’a le plus marqué, c’est cette logique de collaboration et d’expérience partagée. Chaque fois qu’on travaille sur du concret, nos propres entreprises ou celles des autres, c’est beaucoup plus intéressant et formateur.

Si vous deviez résumer le parcours en trois mots ?

Les 3 mots qui me viennent spontanément sont : expérience, collaboration, qualité des intervenants.

Maxime Gagliardi, pouvez-vous nous dire quels impacts concrets vous avez observés sur vos collaborateurs ?

L’un d’entre eux avait tout le potentiel d’un Directeur Général sans en avoir pleinement conscience. Ce programme lui a permis de révéler ses capacités et d’oser prendre cette responsabilité avec confiance et engagement.

Le second, déjà Directeur Général d’une filiale, a su enrichir ses compétences, notamment en matière de fusions-acquisitions. Au-delà des acquis techniques, c’est une aventure humaine dont ils ne sont pas ressortis indemnes, dans le sens le plus positif du terme. Quand deux collaborateurs de talent se développent, c'est l'ensemble de l'équipe de direction qui s'élève et qui s'inspire !