EDHEC Grande Ecole

Business Law & Management : filière exigeante et sélective

Créée il y a plus de 30 ans, soutenue par l’EDHEC Augmented Law Institute, la filière Business Law & Management de l’EDHEC est une des filières phare du programme Grande École. Le professeur…
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3 juin 2022

Créée il y a plus de 30 ans, soutenue par l’EDHEC Augmented Law Institute, la filière Business Law & Management de l’EDHEC est une des filières phare du programme Grande École. Le professeur Christophe Collard, directeur de la filière nous parle de la sélectivité du programme.   

 

La filière BLM est une filière exigeante. Combien de candidatures recevez-vous chaque année ?

En 2021, nous avions reçu 70 candidatures d’étudiants issus de prépa’ D1/ENS Rennes, 80 par le concours BCE et 40 par le biais de la Faculté libre de droit de l’Université Catholique de Lille, notre partenaire. Ces chiffres augmentent chaque année, attestant de l’attractivité de la filière. Après sélection, une cinquantaine d’étudiants en moyenne intègrent la filière. En 2021, 20 étudiants étaient issus du concours de la Faculté libre de droit, 35 des concours de l’EDHEC. 

Pour les prochaines campagnes d’admissions, nous envisageons d’avoir recours à une interview réalisée en ligne et de façon asynchrone, en un temps contraint. Cela permettra d’améliorer encore la prise en compte de la motivation de chacun.        

 

Comment sont sélectionnés les étudiants ? Y a-t-il un profil idéal ?

Le rang d’admission au concours est un élément important : c’est souvent ce qui nous permet d’arbitrer et de prendre une décision finale. Mais le critère de sélection le plus important à mes yeux est celui de l’adéquation entre le parcours, le projet professionnel et notre formation. Il est essentiel que le choix de la filière BLM corresponde au projet professionnel du candidat. Dans cette perspective, nous leur demandons de rédiger une lettre de motivation. Avoir effectué un stage au sein d’un cabinet d’avocats est un plus, démontrer que les métiers du droit les passionnent, qu’ils ont un fort sens de ce que le droit et les juristes peuvent apporter à l’entreprise me paraît essentiel. Nous sommes tous passionnés par ce que nous faisons : nous cherchons donc des étudiants qui le sont tout autant !

Je note que beaucoup de candidats affirment choisir l’EDHEC pour la filière BLM. Cette filière contribue donc significativement à décider des candidats double admis à choisir l’EDHEC. C‘est une fierté pour nous.    

 

Pouvez-vous nous brosser le portrait de la dernière cohorte ?

Nous avons accueilli en 2021 19 étudiants issus du concours de la Faculté Libre de droit, 16 issus du concours D1 et 29 étudiants issus du concours BCE. La cohorte est au ¾ féminine.   

En master 1, nous recrutons chaque année 3 à 5 étudiants qui intègrent la promo existante via le concours « Admissions sur Titre ».

En LL.M. enfin, le recrutement s’élargit avec des étudiants internationaux, externes et internes. Certains étudiants de la filière classique (Business Management) du Programme EDHEC Grande Ecole choisissent le LL.M. car ils ont découvert le droit pendant leur cursus et veulent en faire leur métier.

 

Quelles carrières embrassent les Alumni ?

80 % de nos étudiants exercent un métier du droit. Parmi eux, 80 % deviennent avocats d’affaires. Les autres travaillent en direction juridique. Les métiers de la compliance, du forensic, des legal operations et aussi au sein de legaltech se développent également.    

 

Les statistiques du concours du barreau sont réputées excellentes. Pouvez-nous en dire plus ? 

En moyenne, près de 80 % de nos étudiants ou diplômés réussissent l’examen d’entrée au Barreau, dont un bon nombre dès la première tentative (à l’issue de leur année de césure). Pour les quelques malchanceux, c’est quasiment 100 % à la 2e tentative. C’est une forme de « validation externe » de la qualité de nos diplômés qui est pour nous une grande source de satisfaction ! Plus significatif encore, il y a leur capacité d’évolution dans le temps : parmi nos diplômés, ils sont nombreux à être aujourd’hui associés dans leur cabinet ou encore directeur juridique (sans parler de ceux qui occupent une fonction de direction générale après être passés par le juridique).