L’EDHEC, un monde d’opportunités

Pourriez-vous nous présenter Favro ?

Favro est ma marque d’artiste. Actuellement, je me consacre à la professionnalisation de mes productions musicales, à la création de tout le contenu audiovisuel nécessaire à mon image de marque, à la croissance de mes réseaux sociaux, au développement de mon site web et des relations avec les autres acteurs du milieu (labels, artistes, festivals…).

FAVRO est mon nom de scène. La marque fonctionne très bien en matière de logographie.       

Votre projet est peu courant.  Comment le PGE de l’EDHEC vous a-t-il préparé à la création de votre marque d’artiste ? 

Á l’EDHEC, nous sommes encouragés très tôt à développer nos projets personnels. J’ai découvert dès les oraux l’esprit entrepreneurial de l’école et cela m’a beaucoup plu. En Pré-Master, avec l’autorisation du Pr. Hager Jemel, j’avais pu cumuler les électifs de préparation au double diplôme avec Centrale de Lille et le Start-Up Challenge.

Le Start-Up Challenge permet d’avoir de premiers retours sur son projet, de l’affiner et de se concentrer sur les points à améliorer.

Dans un cursus de quatre ans, c’est enrichissant de pouvoir faire un tel parcours dès la première année. Les cours nous permettent également d’acquérir un solide bagage théorique et d’aborder des questions spécifiques qui seront utiles au développement de nos projets.

Enfin, les associations nous permettent d’appliquer des compétences utiles pour les projets et dans le même temps, d’avoir des responsabilités dès la première année. 

J’appartenais au pôle logistique de Gourm’EDHEC. Nous assurions la coordination des équipes, la gestion du planning des événements, de l’inventaire… et les imprévus comme un four qui ne chauffe pas !  

Vous bénéficiez du dispositif CEO for six months.  De quoi s’agit-il ? 

Pendant six mois, ce dispositif nous permet de nous donner à fond sur notre projet en bénéficiant de toutes les ressources de l’incubateur, de rendez-vous avec des experts, de faire des séances de codéveloppement avec les autres porteurs de projet, une émulation bienvenue et un regard neuf.      

Pendant cette période, nous n’avons pas de cours, pas de partiels. Nous avons la liberté de notre emploi du temps ce qui demande un forte capacité d’autogestion. L’avancée de notre projet ne dépend que de nous. Il faut beaucoup de discipline. La pression est différente de celle des examens ou des missions de stage.

Je suis à l’incubateur situé à Nice, ce qui me donne une ouverture sur les festivals qui se déroulent sur la French Riviera.        

Quelle est la réussite dont vous êtes le plus fier ? 

Après quelques années sans pouvoir me concentrer sur la création musicale, j’ai réussi à signer un morceau sur un label. Cela vaut le coût de s’accrocher à sa passion. Les rêves se transforment en objectifs puis en accomplissements.           

Parmi les piliers du Programme Grande École, il y a l’international. Comment se traduit-il dans votre parcours ?

L’an prochain, pour l’année de Master 2, je vais partir en échange d’un an à l’Université de Graz pour suivre un MSc en Management International. Je veux continuer à me familiariser avec les cultures de l’Europe du Nord. Des cultures proches de mon style musical : la musique électronique.

Je suis déjà parti six mois en Suède. J’ai également effectué un stage de six mois en Allemagne dans une entreprise japonaise. Je suis revenu bilingue.

J’ai besoin de parler plusieurs langues, d’acquérir des connaissances linguistiques, de connaître d’autres cultures, de comprendre leur rapport au travail. 

Je compte retourner en Suède pour lancer ma carrière.

Votre meilleur souvenir de l’EDHEC ?

Mon premier jour dans l’amphithéâtre de l’EDHEC avec toute la nouvelle promo. J’ai réalisé tout le chemin parcouru. Tout prend son sens. Nous avons quatre années devant nous pour saisir le million d’opportunités qui s’offrent à nous.  

3 mots pour résumer votre expérience EDHEC

Soutien. Travail. Flexibilité.