Á l’EDHEC, un parcours taillé pour accompagner les créateurs d’entreprise

Quel est votre parcours avant EDHEC ? Pourquoi l’EDHEC ? 

Après mon bac S – passé dans la Métropole lilloise-, je suis parti six mois en Australie travailler pour perfectionner mon anglais et réfléchir à ce que je voulais faire. Á mon retour, j’ai opté pour une licence économie et finance à la Catho’ de Lille. En 3^e année, j’ai choisi de partir un an en échange en Suède à Karlstads Universitet. Je souhaitais suivre la scolarité en anglais et rester en Europe pour préparer les concours. J’avais eu de très bons retours sur cette université partenaire.
J’ai passé le concours de l’EDHEC en 2022. C’était l’école que je visais. En tant que Lillois, j’ai toujours entendu parler de l’école, de son classement et de sa réputation. Mon école maternelle était à 200 m de l’EDHEC ! Quand vous êtes étudiant à la Catho’, vous entendez beaucoup parler de l’école. 
J’ai beaucoup travaillé pour mettre toutes les chances de mon côté. J’ai fait en sorte d’être dans le top 5 de ma promo de licence.       

Pourriez-vous nous présenter compta-plus.fr ?

Il s’agit d’une plate-forme qui permet de préparer ses examens en compta’ financière en accédant à des cours en ligne (formule freemium) et sur abonnement, à des quiz et des exercices d’entraînement (140). La plate-forme cible les étudiants en licence, en BTS, IUT, écoles de commerce… 

Pourquoi ce secteur d’activités ? Comment est née l’idée de créer une plate-forme de cours en comptabilité ? Combien de temps vous a-t-il fallu de l’idée au développement du la plate-forme ? 

L’idée m’est venue lors d’un concours de start-up de la Catho. Nous avions 24 h chrono pour trouver une idée sur le thème de la tech et de l’éducation. Il y a peu de plate-forme pour les études supérieures et comme j’avais été confronté à la difficulté d’accéder à des ressources pour réviser. J’ai eu cette idée. Il m’a fallu trois ans pour la développer. J'ai lancé la plate-forme en octobre 2022. 
J’espère pouvoir développer d’autres matières économiques plus tard.   

De quel accompagnement entrepreneurial bénéficiez-vous à l’EDHEC ? Où effectuez-vous vos stages ? 

Je bénéficie des ressources de l’incubateur du Campus Jean Arnault dans le cadre du Start-up Challenge. Je suis suivi et conseillé par Arnaud, d’un VC. J’apprécie ses retours et conseils. Quand on est seul sur son projet, on n’a pas forcément l’occasion d’échanger pour avancer. 
C’est grâce à l’EDHEC que j’ai décroché mon stage dans une start-up, Homi. Cette SAS modélise des objets en 3D pour les vendre sur une plate-forme. Cela va être très formateur et me donner de nouvelles perspectives. L’offre de stage était sur Jobteaser, la plate-forme de l’EDHEC. En deux jours, le processus de recrutement était terminé. Je ferai mon stage en VC pour mieux connaître le monde des investisseurs. L’EDHEC nous aide à saisir les meilleures opportunités.
Enfin, en Master 2, je compte intégrer le MSc in Entrepreneuship & Innovation.        

Comment conjuguez-vous cours et création d’entreprise ?

Plutôt facilement, car j’ai choisi de me concentrer sur mon projet et les cours.    

Quelle est la réussite dont vous êtes le plus fier ?  

Je vais en citer deux. Mon entrée à l’EDHEC et mon premier client sur compta-plus.fr. Aujourd’hui (avril 2023), ma plate-forme a généré 4000 € de chiffre d’affaires, a 1500 étudiants inscrits et obtient un taux de conversion de 10 %. 

3 mots pour résumer votre expérience entrepreneuriale à l’EDHEC ?

Travail, détermination et focus.
 

Le slogan de l’EDHEC est make an impact. Comment vous appropriez-vous ce slogan ?

J’espère avoir un impact positif en permettant à des étudiants qui ont des difficultés en compta’ et n’ont pas les moyens de payer un professeur particulier de se battre à armes égales avec ceux qui ont les moyens de le faire.   
 

Un conseil aux étudiants qui veulent entreprendre ? 

De se lancer, de ne pas passer trop de temps à pitcher son projet, à faire des Powerpoint… avant de tester son idée. Je souhaite leur dire qu’il n’est pas utile de savoir coder pour lancer sa plate-forme. On peut aussi faire du no code, utiliser des outils comme ChatGPT pour nous aider. Enfin, il ne faut pas avoir peur de parler de son idée. Une idée n‘a pas de valeur en soi, seule son exécution compte.