Rencontre avec Nathalie Decoster, sculptrice auteure de “Together for EDHEC”, œuvre exclusive emblématique de l’EDHEC

Comment vous présenteriez-vous à quelqu’un qui ne connaît pas votre travail ?

Je m’appelle Nathalie Decoster. Je suis sculptrice et je travaille principalement sur la condition humaine. Dans mes œuvres, on retrouve toujours les mêmes éléments : mon messager très brut qui nous représente tous intégré à des formes géométriques pour délivrer  différents messages sur notre condition d’humains. Mes sculptures peuvent représenter notre rapport au temps, aux autres, nos fragilités humaines que nous devons accepter et qui est si intéressante et caractérise chacun d'entre nous (qui a envie de ressembler à  un roc?), les différentes manières dont nous partageons des pensées, etc.

Pouvez-vous nous raconter votre collaboration avec l’EDHEC ?

Bien sûr ! C’était au début de ma carrière, mais j’avais déjà commencé à travailler avec les formes qui caractérisent mon travail. L’EDHEC m’a contactée pour réfléchir à un symbole de l’école. J’ai donc réalisé une œuvre composée d’un personnage qui marche à côté d’un grand cercle représentant l’EDHEC. On imagine la scène en mouvement avec le personnage qui avance toujours accompagné du cercle. C’est une manière de dire que l’école nous accompagne pour toujours. Ce qui est réalisé à l’EDHEC nous suit tout au long de la vie : le savoir, évidemment, mais aussi les rencontres, les échanges d’idées, les collaborations. Et ce lien avec l’école perdure aussi bien dans la vie étudiante que professionnelle, et même dans la vie personnelle lorsque des amitiés se créent.

Vers où se dirige ce personnage ? Qui est-il ?

Je suis persuadée que chacun peut se reconnaître en lui. Naturellement, on pense d’abord à un étudiant qui marche vers l’avenir et vers la construction de soi, avec toujours ce cercle qui l’accompagne et lui sert de repère, et ce même après la fin de ses études et tout au long de sa vie.

En quoi cette œuvre représente-t-elle plus particulièrement l'EDHEC ?

Lorsque l’on observe cette sculpture, le lien avec l’école se fait par sa dimension profondément humaine. L’humain est au centre des préoccupations de l’EDHEC. Cela se ressent sur les différents échanges qui ont lieu en son sein : la transmission du savoir, la relation qu’entretiennent les étudiants entre eux, celle des anciens avec les nouveaux, les connexions entre l’école et les intervenants extérieurs… Le fait que l’EDHEC encourage ses alumni à revenir pour transmettre aux nouvelles générations en est la parfaite illustration. Et je pense qu’il n’y a rien de mieux pour une école que d’accorder une telle place à l’humain.

En quoi la collaboration avec l’EDHEC était-elle intéressante ?

Je pense que cette collaboration s’inscrit dans les racines profondes de l’EDHEC. Nous partageons des valeurs qui sont à mes yeux essentielles, comme les relations humaines au-delà du savoir ou le partage d’émotions. Et vingt ans plus tard, je dirais que nous sommes toujours ensemble. Nous nous voyons, nous réfléchissons ensemble sur des sujets fondamentaux, nous travaillons sur différents projets, et je reçois beaucoup de témoignages d’étudiants sur la place centrale accordée à l’humain au sein de l’école. Pour moi, c’est une belle collaboration et une histoire magnifique qui se poursuit encore et encore.

Quels sont vos projets à venir ?

Je travaille actuellement sur plusieurs projets passionnants ! En France, je réalise des œuvres de 5 mètres de haut destinées à investir la place Vendôme. A l’étranger, je prépare  notamment deux nouvelles œuvres monumentales qui seront  installées en Chine; l’une dans la ville de Wuhan, et l’autre devant l’opéra de Shangai. Je réalise beaucoup de sculptures monumentales en Chine pour différentes villes, et suis heureuse que mes messages universels puissent apporter un peu d'humanité  la bas, une bonne raison de se lever le matin!

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