Enterré au terme d'un long débat parlementaire au printemps 2003 par monsieur Jean-Pierre Raffarin, le dossier des privatisations des sociétés concessionnaires d'autoroutes (cession de 50,4% d'ASF, 75,7% de SANEF et 70,2% d'APRR) a finalement refait surface le 8 juin 2005 lors d'un discours de monsieur Dominique de Villepin.
Professeur de Finance et Directeur de l'EDHEC Risk and Asset Management Research Centre
Professeur de Finance et Directeur de l'EDHEC Financial Analysis and Accounting Research Centre
La méthode retenue pour ces privatisations a été l'appel d'offres, appel officiellement lancé le 18 juillet 2005, pour un mois, et qui s'est traduit par des offres indicatives de dix-huit groupes français et étrangers, industriels et financiers. Une seconde étape, du 7 octobre au 7 novembre 2005, s'est traduite par le dépôt par une dizaine de candidats d'offres fermes valables trois mois. La troisième phase, qui s'est achevée le mercredi 14 décembre, a correspondu à l'examen des offres par l'Etat. Au-delà des traditionnelles tergiversations liées à toute privatisation (Vend-on les bijoux de famille ? Peut-on privatiser un monopole ? A quelles fins seront destinés les fonds récoltés ? etc.), un véritable débat méthodologique sur la valorisation des autoroutes s'est instauré, et tout particulièrement sur le choix du taux d'actualisation.
Type: | Position paper |
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Date: | le 01/02/2006 |
Extra information : |
Ce document constitue une synthèse de travaux scientifiques conduits au sein de l'EDHEC. Pour plus d'informations, nous vous prions de vous adresser à Joanne Finlay, Direction de la recherche de l'EDHEC [ [email protected]] Les opinions exprimées sont celles de l'auteur et n'engagent pas la responsabilité de l'EDHEC. |
Research Cluster : | Financial Analysis and Accounting |